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Innovation en Radiothérapie à Mercy

11.04.2018
imprimante-3D

Innovation en Radiothérapie : une imprimante 3D au service des patients

Le service de Radiothérapie-Curiethérapie de l’Hôpital de Mercy vient de se doter d’une imprimante 3D de dernière génération. C’est une étape supplémentaire franchie dans la personnalisation du traitement du patient et de son confort. «Ultimaker® 2+», tel est le nom de cet équipement capable d’imprimer en 3D des accessoires dédiés à l’amélioration du traitement, avec une résolution de 20 µm. 


L’imprimante 3D utilise différents matériaux plastiques plus ou moins rigides et tire profit de leurs propriétés physiques pour fabriquer des objets spécifiques aux traitements des cancers.

Ces objets sont tous élaborés à partir des images du scanner que chaque patient doit réaliser avant le traitement de radiothérapie. Ils sont donc individualisés au maximum afin de pouvoir lui faire bénéficier du meilleur traitement possible.

Des «bolus», des objets posés sur la peau épousant fidèlement l’anatomie des patients, et destinés à améliorer les traitements des lésions cutanées. Les bolus imprimés en 3D sont beaucoup plus efficaces que les bolus traditionnels en gels synthétiques, notamment pour des zones inhomogènes telles que le nez, les oreilles, les yeux, les mains,... (image ci-contre). 
Les bolus imprimés en 3D à partir du scanner de centrage s’adaptent parfaitement aux contours du patient évitant ainsi que des zones d’airs se logent entre lui et la peau, contrairement aux bolus traditionnels. Ces zones d’air entraînent un manque d’uniformité de la dose au sein du volume cible ce qui peut altérer le traitement. De plus, en fonction de leur design, les bolus 3D peuvent servir de compensateurs personnalisés afin de mieux choisir la façon dont sera répartie la dose.

Des contentions personnalisées destinées à apporter au patient un plus grand confort durant ses séances de radiothérapie tout en garantissant son immobilisation afin d’assurer la bonne délivrance du traitement. Des cales pour la tête ou les membres, par exemple.

Des «objets tests» de forme anatomique (par exemple : crânes) utilisés par les physiciens médicaux pour vérifier la concordance du traitement prévu et délivré avec un très haut degré de fidélité. 
Ces objets tests (ou fantômes anthropomorphiques) permettent de réaliser une mesure de la dose délivrée par l’accélérateur de particules et la comparer à la dose prévue. L’apport de l’impression 3D est alors significatif, rendant possible la fabrication d’objets extrêmement fidèles à l’anatomie des patients. Ceci est notamment utile pour la vérification des traitements de stéréotaxie* en offrant aux physiciens la possibilité de réaliser des mesures d’une précision encore inégalée.

L’imprimante 3D permet, en terme de coût, de réduire considérablement les budgets dédiés à la fabrication d’objets «3D» réalisés auparavant à l’extérieur.
 Celle-ci permettra la publication d’articles scientifiques dans des revues internationales.

*La radiothérapie stéréotaxique permet de diriger des faisceaux de radiation vers une région très spécifique, habituellement le cerveau.

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Côté «technique»
L’imprimante utilise la technologie FDM (Fused Deposition Modeling) qui consiste en un dépôt de matière fondue par fines couches superposées. Les plastiques les plus utilisés en routine sont le PLA (PolyLactic Acid, très facile d’impression, résistant aux rayons X et rigide) et le Natural Flexi® (thermoplastique flexible) tous les deux très bien tolérés au niveau cutané.


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