Missions de santé publique
Lutte contre les infections nosocomiales
Les infections acquises à l'hôpital sont une réalité préoccupante à laquelle sont confrontés tous les établissements de soins.
Le CHR Metz-Thionville se préoccupe de prévenir ces infections.
Le Comité de lutte contre les infections nosocomiales (CLIN), est chargé d'organiser la prévention des infections acquises à l'hôpital.
Une équipe de spécialistes en hygiène, réunis au sein même du Service d'hygiène hospitalière, met en œuvre les actions de prévention décidées par le CLIN et veille au respect des bonnes pratiques d'hygiène dans les services de soins.
Vous et votre entourage devez respecter des règles simples comme par exemple :
- Se laver les mains,
- Se doucher le plus fréquemment possible, en particulier avant une intervention chirurgicale avec le savon recommandé,
- Respecter les consignes d'isolement mises en place : cette pratique de soins courante et temporaire ne préjuge pas de la gravité de votre état. Ces mesures sont mises en place pour vous protéger et protéger les autres patients.
La lutte contre la douleur
Article L.1110-5 du code de la santé publique:
“..toute personne a le droit de recevoir des soins visant à soulager sa douleur.
Celle-ci doit être en toute circonstanceprévenue, évaluée, prise en compte et traitée...”
Vous avez peur d’avoir mal...
PREVENIR les douleurs provoquées par certains soins ou examens :
- Piqûres, pansements, pose de sondes, de perfusion, retrait de drains...
- Les douleurs parfois liées à un geste quotidien comme une toilette ou un simple déplacement...
Traiter ou soulager les douleurs aiguës comme :
- Les coliques néphrétiques, celles de fractures,
- Les douleurs suite à une intervention chirurgicale,
- Les douleurs chroniques comme le mal de dos, la migraine,
- Les douleurs du cancer, qui nécessitent une prise en charge spécifique.
Nous allons vous aider à ne plus avoir mal ou à avoir moins mal
- En répondant à vos questions ;
- En vous expliquant les soins que nous allons vous faire et leur déroulement
- En utilisant le ou les moyens les mieux adaptés.
Les antalgiques sont des médicaments qui soulagent la douleur. Il en existe de différentes puissances. La morphine est l’un des plus puissants, mais certaines douleurs, mêmes sévères, nécessitent un autre traitement.
D’autres méthodes non-médicamenteuses sont efficaces et peuvent vous être proposées comme par exemple la relaxation, les massages, le soutien psychologique, la physiothérapie...
Vous avez mal ... votre douleur, parlons-en
Tout le monde ne réagit pas de la même manière devant la douleur ; il est possible d’en mesurer l’intensité.
Pour nous aider à mieux adapter votre traitement, vous pouvez nous indiquer “combien” vous avez mal en notant votre douleur de 0 à 10 ou en vous aidant d’une réglette.
Coordonnées :
Hôpital Mercy : Tél. 03 87 55 38 86
Hôpital Bel-Air : Tél. 03 82 55 88 24
Le don du sang
Chaque jour, 10 000 dons du sang sont nécessaires.
Chaque année, 500 000 malades bénéficient de la générosité de 1 500 000 volontaires qui donnent régulièrement leur sang.
Le don du sang est indispensable pour le traitement de nombreuses maladies car il n’existe pas de produits de substitution capable de le remplacer.
Pour donner son sang :
- il faut être âgé de 18 à 70 ans pour le don de sang total, de 18 à 65 ans pour le don de plaquettes et de plasma.
- il faut être en bonne santé.
L’Etablissement Français du Sang (EFS) s’engage à respecter sept principes fondamentaux :
- anonymat
- bénévolat
- volontariat
- non-profit
- hygiène
- sécurité
- qualité
Coordonnées
EFS Metz
Quartier Sablon - 6, rue des Dames de Metz - Tél. 03 87 69 18 88
Lundi au Vendredi : 8h-19h
Samedi : 8h-13h
Numéro Azur : 0 800 109 900
https://dondesang.efs.sante.fr/
www.facebook.com/etablissementfrancaisdusang
Le don d'organes et de tissus humains
Préambule
« Le prélèvement et la greffe d’organe constituent une priorité nationale. »
(Titre III du livre 2 de la 1ère partie du code de la santé publique)
« Tous les établissements de santé, qu'ils soient autorisés ou non, participent à l'activité de prélèvement d'organes et de tissus en s'intégrant dans des réseaux de prélèvement »
(Loi « bioéthique ». N°2004-800 du 6 août 2004, article 11)
« Le prélèvement des organes à finalité thérapeutique est un acte chirurgical. Sa réalisation doit bénéficier de la priorité propre aux actes chirurgicaux d'urgence liés à un enjeu vital. Ayant pour objet la greffe, il constitue une mission de santé publique. »
(Règles de bonnes pratiques relatives au prélèvement d’organes à finalité thérapeutique.)
La coordination hospitalière
Désigne la fonction d'une personne ou d'un groupe de personnes de l'établissement de santé, notamment chargé d'assurer l'accueil des familles et de participer au bon déroulement des activités de prélèvement.
La coordination hospitalière du CHR Metz Thionville se compose de deux infirmières et d’un médecin à plein temps ainsi que d’un mi-temps de secrétariat répartis sur les deux sites de Metz et de Thionville.
Missions de la coordinatrice hospitalière
La coordination hospitalière est assurée par un(e) ou, le cas échéant plusieurs infirmiers (ères) spécialisée(s) ou non ou cadre(s) infirmier(s). Elle assure sa fonction sous l'autorité du directeur général ou du directeur de l'établissement de santé concerné. Lors des prélèvements, elle travaille en liaison avec le coordonnateur inter-régional de l’Agence de la Biomédecine, le(s) médecin(s) en charge du donneur et le(s) chirurgien(s) en charge du prélèvement. Elle peut intervenir dans son établissement d'affectation ou dans d'autres établissements.
Dans le cadre d'un prélèvement :
- elle contacte la famille du défunt, l'accueille dans un lieu approprié et concourt, en liaison avec le médecin en charge du donneur, au recueil du témoignage de la famille quant à l'opposition éventuelle du défunt au prélèvement,
- elle s'assure que les examens obligatoires ont été réalisés et transmis aux équipes de prélèvement,
- elle est présente lors du prélèvement, et contribue en particulier à son bon déroulement, notamment à la réfrigération des greffons, à la préparation du transport, à la communication des informations.
- elle s'assure que la restauration tégumentaire a été effectuée par le dernier chirurgien préleveur.
Ses missions dépassent l'acte de prélèvement proprement dit puisque :
- elle participe au recensement des donneurs,
- elle participe à l'activité d'évaluation du site, conformément aux dispositions réglementaires,
- elle participe à la formation et à l'information du personnel,
- elle accompagne les familles et se tient à leur disposition après le prélèvement,
- elle vérifie que tous les documents existants sont bien dans le dossier du donneur avant l'archivage de son dossier médical.
A quel moment la rencontrerez-vous ? …
À l’étape 3 de la chaîne du don
Missions du médecin coordonnateur de l'activité de prélèvement
Le médecin coordonnateur est chargé de l'organisation générale de l'activité de prélèvement dans son établissement. Il est désigné par le directeur de l'établissement de santé après avis de l'instance médicale consultative.
Son rôle est de :
- identifier le ou les médecin(s) susceptibles d'assurer la prise en charge des donneurs,
- définir l'organisation générale de l'activité en service normal et hors service normal, dans le respect des règles de sécurité, d'hygiène, de traçabilité et de conditions de travail,
- s'assurer que le personnel et l'équipement nécessaires à l'établissement du constat de la mort encéphalique sont accessibles en service normal et hors service normal,
- rédiger un rapport d'activité annuel et compléter la fiche d'évaluation du site, conformément aux dispositions réglementaires relatives aux conditions d'autorisation des établissements de santé effectuant des prélèvements,
- informer et former les personnels de l'établissement aux règles de bonnes pratiques de prélèvement,
- établir des relations avec les autres partenaires du processus thérapeutique au sein et en dehors de l'établissement notamment dans le cadre de réseau de prélèvements : coordination hospitalière du prélèvement, coordination inter-régionale de l’Agence de la Biomédecine, médecins du donneur, préleveurs et transplanteurs, équipes de greffes, administration, laboratoires, services médico-techniques et personnes responsables des locaux de prélèvement,
- signaler tout dysfonctionnement lié à cette activité aux coordonnateurs inter-régionaux de l’Agence de la Biomédecine.
L’Agence de la biomédecine
L’Agence de la biomédecine est un établissement public national de l’État créé par la loi de bioéthique de 2004. Elle exerce ses missions dans les domaines du prélèvement et de la greffe d’organes, de tissus et de cellules, ainsi que dans les domaines de la procréation, de l’embryologie et de la génétique humaines.
L’Agence de la biomédecine met tout en oeuvre pour que chaque malade reçoive les soins dont il a besoin, dans le respect des règles de sécurité sanitaire, d’éthique et d’équité.
Par son expertise, elle est l’autorité de référence sur les aspects médicaux, scientifiques et éthiques relatifs à ces questions.
En matière de prélèvement et de greffe d’organes, l’Agence :
- gère la liste nationale des malades en attente de greffe,
- coordonne les prélèvements d’organes, la répartition et l’attribution des greffons en France et à l’international,
- garantit que les greffons prélevés sont attribués aux malades en attente de greffe dans le respect des critères médicaux et des principes de justice,
- assure l’évaluation des activités médicales.
Enfin, elle est chargée de développer l’information sur le don, le prélèvement et la greffe d’organes, de tissus et de cellules.
Donner ou non ses organes est une décision personnelle, qui ne répond qu’au choix de chacun, à son propre rapport au corps, au don, à la mort… C’est parce que personne ne peut décider à votre place que vous devez en parler et dire votre choix. C’est le meilleur moyen de faire respecter votre volonté… et de respecter celle de vos proches.
Une décision, deux moyens d’expression
Donneur ou pas, il y a deux moyens légaux de signifier son choix sur le don de ses organes : la transmission orale à ses proches et, seulement pour ceux qui sont opposés au don, l’inscription au registre national des refus.
Si une personne meurt dans des conditions qui permettent le prélèvement d’organes, les médecins vont d’abord vérifier qu’elle n’est pas inscrite sur ce registre. Puis ils se tournent vers la famille pour s’assurer que la personne n’avait pas manifesté d’opposition ou avait confirmé son accord de son vivant.
Si le défunt n’avait fait aucune de ces deux démarches, le doute s’installe… les proches doivent alors décider rapidement à sa place : c’est une épreuve qui s'ajoute à leur douleur.
Tous concernés
Tout le monde peut être amené à recevoir, un jour, une greffe d’organe.
Tout le monde peut, également, donner ses organes : jeune, âgé, malade ou en bonne santé, il n’y a pas de contre indication au don. C'est la qualité des organes, évaluée par les équipes médicales, qui est prise en compte avant d’envisager le prélèvement puis la greffe du malade.
Enfin, tout le monde peut être confronté à cette situation : apprendre la mort brutale d’un parent, d’un conjoint… et être sollicité pour témoigner en urgence de sa position sur le don d’organes. Quand le choix du défunt est connu, l’échange est généralement mieux vécu. Dans le cas contraire, la question est douloureuse et le refus de prélèvement, exprimé par les proches, est plus fréquent.
Qui peut donner ?
Le plus souvent, les donneurs sont des personnes décédées après un traumatisme crânien ou un accident vasculaire cérébral à l’hôpital, ou bien après un arrêt cardiaque. La possibilité de prélever un ou plusieurs organes est envisagée après le constat du décès, suite à l’arrêt irréversible de l’activité cérébrale.
Les organes sont maintenus artificiellement en état de fonctionner par des techniques de réanimation jusqu’à l’opération de prélèvement. Le corps, traité avec respect, est ensuite rendu à la famille.
Il est également possible de prélever certains organes – les reins notamment – sur une personne vivante. La loi ne l’autorise que pour les membres de la famille du malade à greffer.
En 2007, en France, 6 % des greffes ont été réalisées à partir de donneurs vivants.
Qui va recevoir ?
Les malades pour lesquels il n’existe plus d’autre solution que de remplacer l’organe déficient par un organe sain sont inscrits par leur médecin sur une liste nationale d’attente.
Ce sont des patients atteints de mucoviscidose, de malformations cardiaques, d’insuffisance rénale terminale, de cirrhose, de certains cancers…
Une greffe de coeur, de poumon, de foie est vitale. Le malade n’a plus que cette solution pour continuer à vivre. La greffe rénale est moins urgente, mais elle améliore considérablement la qualité et l’espérance de vie des patients qui étaient dialysés.
Aujourd’hui, une personne greffée peut reprendre une vie quasiment normale. Elle peut travailler, avoir des enfants, faire du sport, voyager… Elle doit cependant suivre un traitement à vie, pour éviter le rejet de l’organe greffé.
Don d’organes : des questions à se poser…
Comment le corps du donneur est-il rendu à la famille ?
Le prélèvement est un acte chirurgical effectué au bloc opératoire, dans les mêmes conditions et avec le même soin que pour une personne en vie. Les incisions sont refermées et recouvertes par des pansements. Si les cornées sont prélevées, elles sont remplacées par des lentilles transparentes. Après l’opération le corps est habillé et rendu à la famille, qui peut réaliser les obsèques qu’elle souhaite. Aucun frais n’est demandé à la famille du défunt.
La famille du donneur peut-elle contacter les personnes greffées ?
Non et les personnes greffées ne peuvent pas non plus connaître et contacter la famille du donneur. C’est la règle de l’anonymat entre donneur et receveur, inscrite dans la loi. La famille du donneur peut uniquement savoir si la greffe a réussi.
Peut-on ne donner que certains organes ?
C’est tout à fait possible : il suffit d’en informer les proches susceptibles de témoigner en cas d’accident.
Peut-on donner ses organes quand on est malade ?
Il n’existe pas de contre-indication au don d’organes. Les médecins évaluent au cas par cas les organes pour s’assurer de la qualité de la greffe qui sera réalisée.
Qu’en pensent les religions ?
Les prélèvements d’organes en vue de greffe ne rencontrent pas d’objection de principe. Toutes les religions invitent leurs fidèles à réfléchir au don d’organes et disent leur accord dès lors qu’il s’agit de sauver des vies en péril.
Pourquoi manque-t-on d’organes à greffer ?
Le prélèvement d’organes n’est que rarement envisageable : moins de 1 % des personnes qui décèdent à l’hôpital peuvent être prélevées. De surcroît, près d’un prélèvement possible sur trois est refusé : soit par le défunt, qui avait déclaré son refus, soit par la famille, qui ignore son choix et s’oppose par précaution.
…des réponses à échanger
Qu’est-ce que le “consentement présumé” ?
En France, la loi considère que tout le monde est donneur. Si l’on est opposé au don d’organes, il faut le dire à ses proches ou s’inscrire au registre national des refus. Dans les faits, avant d’entreprendre tout prélèvement, les équipes médicales consultent le registre national des refus pour s’assurer que le défunt n’est pas inscrit. Dans ce cas, le médecin interroge les proches pour savoir s’il s’était exprimé sur le sujet. Pour faire respecter sa volonté et pour être sûr de respecter celle des autres – il est donc indispensable d’en avoir parlé clairement.
Quelle est la meilleure personne avec qui en parler ?
En cas de décès, l’hôpital va contacter en priorité l’entourage proche du défunt : parent, conjoint...
Parler du don d’organes avec des amis, des collègues est utile mais ne suffit pas : il faut informer explicitement sa famille.
Ce n’est pas une conversation facile… Comment s’y prendre ?
Tout le monde peut aborder le sujet, qui n’est ni solennel, ni tabou… Le plus simple est sans doute de profiter des détours d’une discussion sur l’actualité, une émission de télévision, une visite à l’hôpital… Des mots simples suffisent pour exprimer sa position et demander celle des autres. Le choix de donner ou non ses organes est une décision personnelle. Toutes les attitudes doivent être respectées, sans porter de jugement ou imposer un débat. L’important est de laisser la porte ouverte à de futurs échanges, et de pouvoir y revenir si l’occasion se présente.
Et si je change d’avis ?
On peut à tout moment changer d’avis et c’est normal. La première chose à faire est de signaler votre nouvelle décision à vos proches. Pour vous retirer du registre national des refus, un simple courrier suffit.